Développement de la végétation de nos espaces verts : changer notre regard et accepter la nature en ville ?

Vous avez signalé aux élus votre insatisfaction sur le développement de la végétation sur la commune.

Contenu vérifié le 23 juillet 2024

Quelques explications

L'alternance d’épisodes pluvieux et ensoleillés accélère intensément la croissance des espaces verts.  

Le printemps et l’été, les besoins humains sont plus importants mais le nombre d’agents n’augmente pas. La commune a lancé un recrutement pour un emploi saisonnier mais rencontre de réelles difficultés à recruter.

Pied de mur

pied de mur

Au regard du règlement sanitaire départemental et de la jurisprudence du Conseil d’Etat, l’entretien de la végétation qui pousse en limite de propriété (pied de mur, pied de clôture) relève de la responsabilité du propriétaire. Jusqu’à maintenant, les agents communaux prenaient en charge cet entretien lorsque cela était compatible avec la gestion des espaces verts considérés comme prioritaires.

  • Conformément à la réglementation en vigueur, les produits phytosanitaires ne sont plus utilisés. Les résultats obtenus avec les produits de substitution sont certes moins miraculeux mais ils respectent la nature. De plus, au regard de leur coût important, leur usage est réservé à des zones sensibles.
     
  • Laisser les fleurs et les plantes s’épanouir protège l’action pollinisatrice de nos abeilles, indispensable à la préservation de la biodiversité.

Pourquoi ne pas changer notre regard ?

Notre objectif prioritaire est de maîtriser la végétation de manière à assurer la sécurité et l’accessibilité, tant sur les routes que sur les terrains type parcs et pelouses communales. Mais est-il nécessaire d’avoir des espaces parfaitement tondus ? Est-il nécessaire d’éliminer les quelques pousses qui agrémentent le bord de nos voiries, clôture ou trottoirs ? La transition écologique impose des changements de comportements et en voici un exemple important. Peut-être devons-nous apprendre à faire tomber l’injonction au « faire propre » et accepter, ou du moins tolérer, une végétation contrôlée mais plus présente, sans que cet état de fait ne soit synonyme de négligence et d’inaction.